Objectif : Stimuler la recherche scientifique et l’innovation pour un avenir durable.

1. Transition écologique et innovation verte

Énergies renouvelables et décarbonation : Le secteur de l’énergie aura besoin de nouvelles technologies pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Cela inclut l’hydrogène vert, les réseaux intelligents (smart grids), l’optimisation des réseaux de production d’énergie renouvelable (solaire, éolien, géothermie) et des technologies de stockage d’énergie (batteries, technologies de stockage d’énergie thermique). La recherche sur des matières premières écologiques, la capture du carbone (CCS) et les systèmes de recyclage seront également au cœur de cette dynamique.

Mobilité durable : Le secteur de la mobilité doit intégrer des innovations permettant la transition vers une mobilité décarbonée. Les véhicules électriques (VE), les vélos et transports partagés, et les véhicules autonomes seront essentiels pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En 2025, l’innovation dans les batteries et la recharge rapide, ainsi que la mobilité multimodale, seront des priorités pour offrir une alternative durable à la mobilité traditionnelle. Il faut faire le deuil de notre excellence perdue et se remettre humblement sur le métier. Penser autrement il faut ! Nous avons la méthode et les ressources pour reprendre notre place sur la scène internationale. C’est une guerre économique. Voir loin…

Agriculture durable : L’innovation dans le secteur agricole est cruciale pour réduire les émissions et améliorer les rendements agricoles de manière durable. Cela inclut l’agriculture de précision, les biotechnologies pour créer des cultures résistantes au climat, et l’utilisation des données pour optimiser l’utilisation des ressources naturelles.

2. Transformation numérique et innovation technologique

Intelligence artificielle (IA) et big data : L’IA et l’analyse des données massives sont en train de transformer les secteurs industriels, de la santé à la finance, en passant par l’automobile et l’agriculture. En 2025, la France doit développer son écosystème autour de l’IA en soutenant la recherche fondamentale, en encourageant les startups tech, et en créant des partenariats avec des acteurs privés pour l’innovation appliquée. L’éthique de l’IA et la gouvernance des données deviendront également des enjeux majeurs.

Cybersécurité : Avec la numérisation croissante des sociétés et des économies, la protection des données et des infrastructures critiques deviendra une priorité stratégique. L’innovation dans la cybersécurité doit être renforcée pour garantir la sécurité des infrastructures numériques, des entreprises et des citoyens face aux cybermenaces toujours plus complexes.

Blockchain et applications décentralisées : La blockchain et les technologies décentralisées continueront à se développer, notamment pour les applications dans la finance, le suivi de la chaîne d’approvisionnement, la gestion des droits numériques, et la traçabilité des produits. En 2025, la France doit rester à l’avant-garde dans ce domaine et favoriser l’émergence de nouveaux usages pour cette technologie.

3. Santé, biotechnologies et médecine de demain

Médecine personnalisée et génomique : La recherche en génomique et médecine de précision connaîtra des progrès considérables en 2025. L’innovation permettra de mieux cibler les traitements médicaux en fonction du profil génétique des patients. La France doit investir dans des projets collaboratifs de recherche sur les génomes, les thérapies géniques et les méthodes de détection précoces des maladies.

Santé numérique et télémédecine : La télémédecine et les dispositifs médicaux connectés vont transformer la manière dont les soins sont prodigués. En 2025, il est essentiel de renforcer l’accès à la santé numérique, la médecine prédictive et la gestion des données de santé pour anticiper les maladies et améliorer la prise en charge des patients, notamment grâce aux outils basés sur l’intelligence artificielle.

Pharmaceutiques et biotechnologies : Les progrès dans la recherche pharmaceutique, en particulier dans les vaccins, les immunothérapies et les médicaments biologiques, seront des priorités pour la France, afin de maintenir son leadership dans la lutte contre les pandémies et d’autres crises sanitaires. Le développement des traitements contre des maladies comme le cancer, Alzheimer ou les maladies rares est essentiel.

4. Formation et intégration des talents dans l’innovation

Formation aux nouvelles compétences : La France doit investir dans la formation continue pour préparer les travailleurs aux emplois de demain. Cela inclut des formations dans les technologies émergentes, la programmation, la cybersécurité, l’IA, les biotechnologies, et d’autres domaines d’innovation. Les universités, les écoles d’ingénieurs et les centres de recherche devront être en mesure de former les talents nécessaires pour soutenir les secteurs d’avenir.

Attraction des talents internationaux : La France doit renforcer son attractivité pour attirer des talents étrangers spécialisés dans les domaines d’innovation. Cela peut inclure des mesures fiscales, des bourses de recherche, et la création d’un écosystème favorable aux chercheurs et entrepreneurs innovants.

5. Collaboration public-privé et financement de la recherche

Partenariats public-privé : Les partenariats entre les instituts de recherche, les universités, les grandes entreprises et les startups seront nécessaires pour faire avancer l’innovation technologique. Des incubateurs et des accelerators devront être soutenus pour favoriser l’émergence de nouveaux projets.

Financement de la recherche : Le financement de la recherche publique et des startups innovantes est un défi majeur. La France doit réévaluer les mécanismes de financement, comme les subventions, les prêts participatifs, et les fonds d’investissement pour soutenir la R&D dans des secteurs clés. Les crédits d’impôt pour la recherche et les infrastructures de recherche devront être renforcés.

6. Éthique, régulation et gouvernance de l’innovation

Éthique de l’innovation : La France doit mettre en place des cadres éthiques pour réguler l’usage des technologies émergentes, comme l’IA, la biotechnologie et la robotique. L’éthique de l’intelligence artificielle, la protection des données personnelles, et la gouvernance des nouvelles technologies seront au cœur du débat public et des politiques publiques.

Régulation de l’innovation technologique : L’adaptation des régulations face aux nouvelles technologies (comme la blockchain, l’IA et les drones) est essentielle pour éviter les risques d’abus, de monopoles ou d’inégalités d’accès. Le cadre législatif doit être évolutif, flexible et internationalement coordonné.

Augmenter le financement de la recherche, particulièrement dans les domaines du climat, des biotechnologies et de l’intelligence artificielle

Soutenir les start-ups innovantes à travers des fonds d’investissement et des programmes d’accompagnement.

Renforcer la collaboration entre les universités, les entreprises et les instituts de recherche pour accélérer l’innovation.