Economie, industrie et transports
Objectif : Stimuler l’innovation et la compétitivité de l’économie française avant qu’elle ne disparaisse.
1. Réindustrialisation et compétitivité économique
- Réindustrialisation post-COVID : Le défi majeur est de remettre l’industrie au cÅ“ur de l’économie après la crise sanitaire qui a montré les vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement mondiales. Il faudra renforcer l’industrie française en soutenant la production nationale, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie et les technologies numériques.
- Compétitivité et innovation : Pour rester compétitive, la France doit se concentrer sur l’innovation technologique et la numérisation des processus industriels. Cela implique un soutien à la R&D, à l’innovation de rupture, et à l’intégration de technologies de pointe (IA, robotique, automatisation, IoT) dans les processus industriels. L’Industrie 4.0, qui combine ces technologies avec la connectivité et les données, est un facteur clé pour accroître la compétitivité.
- Soutien aux PME et aux secteurs stratégiques : Les PME industrielles, souvent considérées comme les moteurs de l’innovation, auront besoin de financements pour se moderniser. La France doit développer des politiques publiques pour soutenir la transformation numérique et écologique des entreprises, en particulier dans les secteurs dits « vertueux » comme les énergies renouvelables, les matériaux écologiques et la gestion des ressources.
2. Transition écologique et décarbonation de l’industrie
- Industrie décarbonée : L’un des principaux enjeux pour l’industrie française est de réduire son empreinte carbone. En 2025, la France doit accélérer la mise en place de solutions de décarbonation dans des secteurs polluants comme la sidérurgie, la chimie, et le transport. Cela pasest par l’introduction de nouvelles technologies comme l’hydrogène vert, la captation et le stockage du carbone (CSC), ainsi que des processus de production bas carbone.
- Économie circulaire : Un autre enjeu majeur pour l’industrie française est de promouvoir l’économie circulaire. La recyclabilité des matériaux, la réduction des déchets et la réutilisation des ressources devront être intégrées dans les stratégies industrielles. Cela inclut la mise en place de filtrations et de procédés de recyclage plus efficaces, particulièrement pour des secteurs comme l’automobile et l’électronique.
- Transition énergétique des entreprises : L’accompagnement des entreprises dans leur transition vers des sources d’énergie plus durables (énergie solaire, éolienne, biomasse, etc.) est essentiel. En 2025, l’accès à des subventions, des crédits d’impôt ou des prêts verts pour les entreprises qui investissent dans des infrastructures écologiques est un levier important pour leur transition.
3. Soutien à l’innovation et à la digitalisation de l’économie
- Numérisation des PME : La transformation numérique des petites et moyennes entreprises (PME) est un enjeu important pour améliorer leur compétitivité. Le cloud computing, l’intelligence artificielle (IA), la blockchain, et les big data seront au cœur de cette transition pour rendre les entreprises plus agiles, plus innovantes et plus efficaces.
- Smart Industry : La numérisation des processus de production, l’intégration de l’IoT (Internet des objets) et des capteurs intelligents, ainsi que le recours à la robotisation permettront à l’industrie française d’être plus compétitive et d’accélérer sa transition vers des modèles plus durables. Le soutien à des projets d’usines intelligentes et de maintien prédictif est central.
- Soutien à l’innovation numérique : La France doit continuer à encourager les startups et les deep techs dans des domaines comme la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle ou la biotechnologie pour soutenir la révolution numérique et garantir son leadership dans des technologies stratégiques.
4. Réduction des inégalités territoriales et revitalisation des territoires industriels (réindustrialisation 3.0)
- Relance des zones délaissées : En 2025, la France doit encourager la relance industrielle dans les régions qui ont été touchées par la désindustrialisation (comme les régions de l’ex-Bassin minier ou certaines zones de la métallurgie). Des zones d’innovation et des incubateurs d’entreprises devront être mis en place pour favoriser l’implantation de nouvelles industries et attirer les investissements.
- Équité territoriale et mobilité professionnelle : Assurer une mobilité professionnelle fluide entre les zones rurales et les zones urbaines à travers une meilleure accessibilité au marché du travail est crucial pour éviter l’exode rural et garantir des conditions de vie équilibrées.
5. Développement de la mobilité durable et des infrastructures de transport
- Transition énergétique du secteur du transport : Le secteur du transport, responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre, doit se décarboner rapidement. Cela inclut la transition vers les véhicules électriques (voitures, camions, bus), le développement du fret ferroviaire et des solutions de mobilité partagée (covoiturage, autopartage).
- Développement des infrastructures : Le déploiement d’infrastructures adaptées à ces nouvelles formes de transport est essentiel. Cela inclut la construction de bornes de recharge pour les véhicules électriques, le développement des réseaux ferroviaires, et l’amélioration des transports en commun dans les grandes agglomérations et les zones périurbaines.
- Smart Mobility : Les nouvelles technologies de mobilité, telles que les véhicules autonomes, les solutions de mobilité as-a-service (MaaS) ou l’optimisation des trajets par l’utilisation des données en temps réel, devront être soutenues pour améliorer l’efficacité du transport tout en réduisant son empreinte écologique.
6. Réformes fiscales et soutien à l’investissement
Pour soutenir l’ensemble de ces transformations économiques, industrielles et transport, un cadre fiscal favorable est essentiel.
- Fiscalité verte : La France doit instaurer une fiscalité plus verte qui récompense les pratiques durables (crédit d’impôt pour la transition énergétique, subventions pour les entreprises qui investissent dans l’économie circulaire) tout en augmentant la taxation des secteurs polluants pour encourager la décarbonation.
- Attractivité des investissements : Attirer des investissements étrangers et nationaux dans des secteurs d’avenir (technologies, énergie, mobilité durable) est crucial. La France doit aussi faciliter les partenariats public-privé pour financer des projets d’envergure comme le développement d’infrastructures vertes ou l’accompagnement des entreprises vers la transition écologique.
=) Alléger les charges et redonner du souffle à l’économie : trop d’impôts, trop de bureaucratie, trop d’entraves à ceux qui bossent. On libère les entreprises, on récompense le travail et on encourage ceux qui font tourner le pays.